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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 06:18
Recherche et expertise scientifique : le nouveau visage de l'archéologie à la CAD

jeudi 15.12.2011, 05:11  - La Voix du Nord

 Les fragments tirés des fouilles, qui permettent de reconstituer ces vases, seront traités au sein du service. Les fragments tirés des fouilles, qui permettent de reconstituer ces vases, seront traités au sein du service.
|  ON EN PARLE |

Deux laboratoires ont été inaugurés lundi soir au service archéologie de la CAD qui prend une dimension supplémentaire en se dirigeant vers l'expertise et la recherche.

 

PAR JEAN-LUC ROCHAT

douai@lavoixdunord.fr PHOTOS SAMI BELLOUMI

« Et voici un microscope électronique à balayage environnemental (...) Azote liquide (...) Les électrons vont émettre des rayons X que la sonde peut analyser sous forme de spectre (...) Colore les différents atomes (...)Évaporateur à carbone (...) » etc. Lundi soir, dans les vastes locaux du service de prévention archéologique de la Communauté d'agglomération du Douaisis (CAD), près de deux cents personnes ont dû puiser dans leurs souvenirs scolaires ou universitaires de physique-chimie pour suivre la présentation de deux laboratoires de recherche, objet de cette inauguration. Ceux qui n'ont pas pu suivre mot pour mot ces explications scientifiques (nous par exemple) ont néanmoins compris le message essentiel : le service d'archéologie de la CAD a acquis une « dimension recherche » qu'elle n'avait pas auparavant.

Ces labos - un d'analyse physique, l'autre de restauration - se sont montés progressivement et fonctionnaient depuis quelques mois. Ils rassemblent des appareils coûteux et pointus qui, ce qui surprend, ont été vendus à un prix plus que symbolique - ils ont en fait été quasiment offerts - par des institutions scientifiques. Un microscope à balayage électronique a été donné par les Mines de Douai, un second par un laboratoire de l'université de Nice Sophia Antipolis. Un appareil, dénommé micro-sonde de Castaing, est un don de l'École des mines de Paris. « Cette pratique est courante », signale Pierre Demolon, ancien directeur du service archéologique mais qui est resté dans ces lieux après sa retraite et qui est le directeur de ces deux labos. « C'est grâce à notre réseau de connaissances (surtout grâce au sien, ce que par modestie, cette figure de l'archéologie française n'ose pas dire) que nous avons pu obtenir ces appareils », ajoute-il. Des instruments que la CAD n'aurait jamais pu payer car il y en a pour plusieurs centaines de milliers d'euros. Ces deux labos ont un coût pour la CAD de 170 000 E - dont 40 000 E proviennent des caisses de l'État -, mais c'est ce qu'elle a déboursé pour leur mise en fonctionnement : création de nouveaux locaux sécurisés, contrats de maintenance, etc.

Le résultat est impressionnant à voir. Le même que dans... un labo de recherche avec sa succession de matériels, merveilles techniques, qu'on ne saurait même pas brancher.

« Aucune collectivité locale n'a un pôle archéologique de ce niveau » s'est exclamé, enthousiaste, Christian Poiret, le président de la CAD qui rêve de voir ce service communautaire devenir un pôle d'excellence. Une ambition que M. Demolon précisait en aparté avec la presse : « Notre souhait est d'être reconnu comme un laboratoire de recherche, au même titre que certains labos du Centre national de recherche scientifique.

 » Excusez du peu. Le commentaire simple de Marc Drouet, le « monsieur archéologie » au ministère de la Culture, résumait bien le sentiment général : « Je suis impressionné par votre service. » •

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:00

L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), associé en groupement avec la société Charier TP pour les terrassements, a démarré ce mercredi une fouille archéologique de grande ampleur sur le site du couvent des Jacobins, à l’emplacement du futur Centre des congrès de Rennes Métropole, indique un communiqué du service communication.

Pendant 15 mois au moins (18 mois selon l’importance des vestiges), l’équipe d’archéologues, dirigée par Gaétan Le Cloirec, mènera des recherches à l’intérieur du couvent, dans le jardin du cloître, ainsi que dans les cours nord et ouest. Des sondages menés au préalable par l’Inrap en 2007 et 2009 ont permis de définir trois axes d’étude : le quartier antique, la transition quartier antique/faubourg médiéval et l’histoire du couvent des Jacobins.

Cette fouille urbaine, l’une des plus importantes jamais menées dans l’Ouest de la France, devrait livrer d’importants vestiges d’ici 2013. La construction du Centre des congrès prendra la suite, avec un achèvement prévu pour mi-2016. L’équipement a été conçu par une équipe d’architectes pilotée par Jean Guervilly. Le Centre des congrès sera doté de deux auditoriums (1 000 et 300 places), d’une salle de 500 places, d’une vingtaine de salles de réunion et d’espaces d’exposition et de restauration.

Le couvent des Jacobins est implanté sur un quartier de Condate, la Rennes antique, qui a connu un fort développement entre le Ier et le IVe siècle de notre ère. L’intervention en cours, d’une superficie de 8 000 m², offre l’opportunité d’étudier un îlot complet de l’agglomération antique cerné par quatre rues mises en évidence lors de fouilles menées précédemment par l’Inrap dans le centre historique de Rennes (notamment rue de Saint-Malo et à la Visitation).

Ce quartier dynamique a connu d’importants remaniements au cours des IIIe-IVe siècles : des bâtiments publics ou de grandes maisons urbaines remplacent alors les ateliers artisanaux qui bordaient le cardo (rue principale nord-sud) depuis le début du Ier siècle.

Les vestiges qui s’accumulent sur plusieurs niveaux lors des sondages attestent de cette évolution : si les plus anciens remontent au début de notre ère, des traces d’occupations de l’Antiquité tardive (IV-Ve siècles), fort rares dans le nord-ouest de la Gaule, ont aussi été décelées. Certains murs sont conservés sur 1m de hauteur. La fouille permettra de compléter les connaissances sur le développement du quartier antique et d’appréhender une période cruciale pour l’histoire de Rennes : la mutation du quartier antique en faubourg médiéval.

Le marché de fouilles d'un montant de 3,52 M€ HT bénéficie d’une subvention du Conseil régional de Bretagne à hauteur de 529 313 € (soit 15%). Quant au marché de déconstruction d'un montant de 591 576 € HT, il est financé par l'Etat (Drac) à hauteur de 172 400 € et par le Conseil Régional Bretagne à hauteur de 88 736 € (15%).

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 09:52

Philippe Gruat, du service départemental d'archéologie de l'Aveyron, nous prie d'insérer.

Mercredi 7 décembre, l'archéologue Lucien Dausse nous a quitté à l'âge de 82 ans. Cet aveyronnais d'origine fit toute sa carrière professionnelle à la Mutualité Sociale Agricole de Rodez, où il occupait un poste de cadre.

 

Lucien vint à l'archéologie sur le tard, après s'être beaucoup intéressé à la minéralogie. Il y fut initié, dans les années 70, par son maître, Louis Balsan, sur les chantiers du cœur historique de Rodez, sa ville, dont il suivait, bénévolement, les terrassements durant les week-ends et sur ses congés. A ces occasions, il sut nouer un dialogue constructif avec les aménageurs, les entreprises et les élus locaux, à une époque où l'archéologie préventive n'avait pas encore droit de cité. Son sens de l'observation lui permit de dresser les premières stratigraphies du chef-lieu de cité des Rutènes, notamment lors de la construction du parking des remparts, et de montrer tout leur intérêt pour l'histoire de la capitale du Rouergue. Son inlassable et précieux travail est directement à l'origine des premières véritables fouilles urbaines de la région dont Rodez fut le théâtre. Il fut correspondant départemental de la Direction des Antiquités Historiques de Midi-Pyrénées, puis du Service Régional de l'Archéologie, qui lui confièrent la responsabilité, seul ou en équipe, de nombreux chantiers, de la Préhistoire au Moyen Âge.

Autodidacte, il était plus particulièrement intéressé par l'archéologie antique de Rodez dont il reste le meilleur spécialiste. On lui doit de très nombreuses publications ou rapports (près de 200 !), notamment dans les Cahiers d'Archéologie Aveyronnaise, les Procés-Verbaux de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, les Bilans Scientifiques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles ou encore les catalogues du Musée du Rouergue.

Plusieurs sites sont définitivement liés à son nom : Segodunum (Rodez) bien sûr, mais aussi les villas romaines autour de l'agglomération ruthénoise dont celle des Clapiès à Bezonnes qu'il fouilla, la ferme antique de Cordenade à Salles-la-Source, le village néolithique de Prat-Sarrat à Cassagnes-Bégonhiès, les occupations préhistoriques autour du lac de Pareloup, entre autres. Cela lui a valu d'être élevé au grade de Chevalier des Arts et des Lettres et, tout récemment (2007), de recevoir la médaille de la ville de Rodez à l'occasion d'un colloque sur les Rutènes où il lui fût rendu hommage.

Profondément attaché à sa région, Lucien était membre du conseil d'administration de la Société des Lettres dont il fut vice-président, de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Archéologique Aveyronnais (A.S.P.A.A.).

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:42
Cambrai : les statues découvertes sous les pavés du centre-ville seront prélevées mardi matin

lundi 14.11.2011, 17:24  - La Voix du Nord

Cambrai : les statues découvertes sous les pavés du centre-ville seront prélevées mardi matin. PHOTO LA VOIX Cambrai : les statues découvertes sous les pavés du centre-ville seront prélevées mardi matin. PHOTO LA VOIX
| Hainaut |

Le service archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) sera demain matin à Cambrai pour procéder à des fouilles derrière le Marché couvert. C'est là que, lundi dernier, d'imposants blocs sculptés, datant vraisemblablement de la fin du Moyen âge ou du XVIe siècle, avaient été découverts à l'occasion de travaux de voirie.

 

Les trois morceaux visibles seront délicatement prélevés de leur gangue. L'occasion d'en savoir plus sur leurs origines (un des trois morceaux, placés entre les deux autres, est visiblement plus ancien) et sur les raisons qui ont amené à leur enfouissement.

Le public est autorisé à venir apprécier ces travaux de fouilles exceptionnelles qui débuteront vers 9h30.

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:33

Dans L’Alsace du 29 septembre dernier, nous évoquions cette découverte exceptionnelle faite dans le Sundgau, lors de fouilles archéologiques entreprises dans un abri allemand de la Grande Guerre. Les archéologues venaient en effet d’exhumer les premiers corps d’un groupe de 21 soldats allemands morts dans l’effondrement de la galerie, le 18 mars 1918, après un bombardement français.

Cette découverte avait été faite dans le cadre de fouilles préventives menées en vue de la construction du futur contournement d’Aspach. En octobre 2010, les engins de chantier travaillant au terrassement de la déviation avaient en effet mis au jour, par hasard, la fameuse galerie, dénommée Kilianstollen («galerie de Kilian »), dont l’existence, ainsi que le drame qui s’y était déroulé, étaient connus de longue date des historiens et de la population locale (lire ci-contre).

Les archéologues du Pair (Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan) ont travaillé durant deux mois, du 13 septembre au 10 novembre. Et le bilan de ces fouilles fait déjà apparaître le « Kilianstollen » comme l’un des sites majeurs de la guerre 14-18 en Alsace. Outre les 21 disparus, dont les corps ont tous été retrouvés, les archéologues ont mis la main sur plus d’un millier d’objets, ensevelis lors de l’effondrement de la galerie il y a 93 ans.

Dans cet amoncellement de trouvailles, armes et munitions figurent évidemment en bonne place : des caisses entières de fusils, pistolets et grenades à main ont été retrouvées, ainsi que des restes d’uniformes, dont les parties en cuir (bottes, ceinturons, cartouchières encore pleines) étaient très bien conservées.

Les archéologues ont également découvert quantité d’objets qui illustrent de façon saisissante le quotidien des troupes au front durant la guerre : bouteilles d’alcool, pipes, cigarettes, dés, matériel de couture, flacon d’eau de Cologne, journaux, lampes à piles, porte-monnaie contenant encore des pfennigs, l’inventaire est impressionnant.

Tout ce matériel sera soigneusement nettoyé et analysé, avant d’être stocké en vue de futures expositions. Les ossements humains feront, eux aussi, l’objet d’analyses, notamment pour déterminer les identités : les noms des 21 soldats sont connus grâce à un monument érigé sur place par les Allemands en 1918.

Les spécialistes tenteront également de déterminer quel était l’état sanitaire de ces hommes, en particulier les éventuelles pathologies dont ils souffraient. Une fois les analyses achevées, les corps seront rendus au Service des sépultures militaires allemand, qui les remettra ensuite aux familles (si elles ont été retrouvées). La plupart seront probablement inhumés à la nécropole militaire d’Illfurth, aux côtés de certains de leurs camarades morts dans l’effondrement de l’abri, et dont les corps avaient à l’époque pu être dégagés lors d’une opération de secours.

Quant au « Kilianstollen », il devrait être prochainement détruit, étant situé en plein milieu du tracé de la future route. En attendant, trois mètres de galerie ont été soigneusement prélevés et emballés, afin d’être restaurés. L’ensemble pourrait être présenté dans un local, qui pour l’heure reste à trouver.

Afin de marquer la fin des travaux et rendre hommage aux 21 soldats, le conseil général (financeur des fouilles) organise aujourd’hui une cérémonie militaire franco-allemande à 15 h, au Quartier Plessier à Altkirch. Celle-ci se déroulera en présence de Marc Laffineur, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

 

le 20/11/2011 à 05:01 par Stéphane Cardia

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 19:19

 

Les archéologues ont ajouté une pièce au puzzle de l'histoire des comtes

samedi 05.11.2011, 05:28  - La Voix du Nord

 Patrice Korpiun a dirigé l'équipe d'archéologues de la ville de Valenciennes qui ont travaillé deux mois rue Salle-le-Comte. Patrice Korpiun a dirigé l'équipe d'archéologues de la ville de Valenciennes qui ont travaillé deux mois rue Salle-le-Comte.
|  LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

Une grande partie de l'histoire de la ville de Valenciennes se trouve dans son sous-sol, de fait véritable paradis pour les archéologues municipaux. Une équipe dirigée par Patrice Korpiun vient ainsi de mettre à jour une nouvelle facette de l'ancien palais comtal.

 

PAR MARTINE KACZMAREK

valenciennes@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

Il y a quelques mois, le service archéologique de la ville de Valenciennes s'est vu confier une nouvelle mission : établir un « diagnostique » de deux parcelles, rue Salle-le-Comte, un projet d'extension de bâtiment y étant prévu. C'est la procédure habituelle. Ce type de travail, bien que courant, suscite toujours un gros intérêt chez les archéologues. Cette fois, il était décuplé, comme l'explique Patrice Korpiun, en charge d'une opération menée avec quatre autres spécialistes : « Nous avions travaillé sur une parcelle voisine en 2007, sur une partie de l'ancien palais construit par le comte Baudouin l'édifieur à partir de 1168. » Il y a quatre ans, donc, l'atelier des fondeurs Perdry avait été mis à jour. Une découverte majeure qui permettait de mieux connaître l'enceinte dessinée et décrite par Simon Boucq en 1650. Sur ce document remarquable de détail, le palais comtal apparaît dans toute sa splendeur. Au premier plan, un grand bâtiment d'habitation : c'est précisément sur le lieu de son implantation que les archéologues valenciennois ont travaillé ces derniers mois. Il y accueillait des résidents locataires manifestement et était nommé « Les écuries des mulets du prince ». C'était une pièce importante d'un palais toujours en pleine activité.

« Le palais a été résidence comtale pendant un siècle », poursuit Patrice Korpiun. Cet espace de trois hectares a été délaissé lorsque Guillaume 1er de Hainaut et de Hollande a choisi de résider dans le centre de la cité, mais le lieu a gardé toute une grande importance, accueillant notamment militaires et artisans. « Ce site a donc été un lieu de pouvoir puis un endroit où s'arrêtaient les visiteurs importants. Ce fut le cas de Charles Quin, par exemple », ajoute l'archéologue.

En 1649, Philippe 4 d'Espagne décide la vente du palais, en lots. La famille Perdry pourra ainsi créer son atelier.

Une place stratégique

A quelques mètres, les écuries des mulets du prince et le terrain reviennent aux moines bénédictins de Crespin. Ils détruiront la maison pour bâtir en lieu et place un refuge lequel sera à son tour détruit en 1793 alors que Valenciennes est assiégée par les Autrichiens. Pierres et traces du quotidien seront enfouis, au fil des siècles, de nouvelles habitations sortiront de terre...

« Nous avons ouvert le terrain sur 80 m², indique Patrice Korpiun, comme nous le faisons toujours, nous descendons les niveaux, faisons des relevés, des dessins... » Plusieurs pièces découvertes ont permis de dater avec précisions fondations médiévales et traces plus récentes du quotidien. Une petite pièce de monnaie pour les strates plus anciennes ; des céramiques des 14 et 15e siècles, la croix d'un chapelet du 17e siècle ont notamment été répertoriées.

Ensuite, comme à chaque fois, le trou a été rebouché, mais tous les relevés sont soigneusement consignés et viennent ainsi compléter les connaissances portant sur ce que fut l'un des palais majeurs du Nord de la France. Désormais, la vie continue, de nouveaux battements vont prendre place sur le site.

Ainsi va la vie... •

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 19:09

 

2e édition des Rencontres d'art et d'histoire.
À compter de demain soir, et jusqu'au 11 novembre, la municipalité et l'association Les 3R organisent les deuxièmes Rencontres d'art et d'histoire. Le thème : « Art et céramique, des Amérindiens à nos jours » . Une belle façon pour cette commune définie comme « le berceau de la civilisation amérindienne » de rendre hommage aux peuples amérindiens. Exposition d'art et d'archéologie, conférences, visites guidées de sites amérindiens, village de la création artistique, Journée de la mer Caraïbe, simulation de fouilles archéologiques, initiation au kayak... seront proposés.
Il y a deux ans, lors de la première édition, ces Rencontres d'art et d'histoire avait posé un regard général sur le monde amérindien, en montrant l'importance de cet héritage pour la société guadeloupéenne actuelle. Cette fois, cette biennale culturelle aborde de façon plus précise un aspect particulier de cet héritage. Mais l'ambition reste la même : pérenniser l'honneur rendu aux peuples amérindiens et transmettre l'héritage historique, culturel, artistique et linguistique de ces peuples qui furent les premiers habitants de la Caraïbe.
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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 08:49
Des vestiges gallo-romains sur le tracé de la déviation de la RD 51

dimanche 30.10.2011, 05:19  - La Voix du Nord

| GIVENCHY-EN-GOHELLE |

Le projet de la déviation de la RD 51 avance. Mais avant d'en arriver à une route fonctionnelle,

 

il doit passer par différentes étapes, dont celle des fouilles archéologiques, comme la municipalité l'avait fait pour le lotissement des Petits-Champs. Une tranchée a donc été creusée sur la largeur du tracé et les fondations d'une villa gallo-romaine ont été mises à jour. Le service spécialisé en archéologie de la DRAC a analysé les vestiges et semblerait ne pas donner de suite à cette découverte car ceux-ci n'auraient de l'intérêt que si on y découvre également le mobilier et les outils de cette période.

Un rapport a néanmoins été établi et le service archéologique décidera s'il y a lieu ou non de faire des fouilles plus approfondies. Il aurait d'ailleurs été intéressant de terrasser autour de la villa car, souvent, on y trouve des dépendances et des communs. La tendance serait donc au remblai et à l'arrêt des fouilles. À moins que... •

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 08:19
Dans le cadre de la semaine " Open Access ", l'éditeur Maney propose un accès gratuit à plusieurs périodiques parmi lesquels :
- Bulletin of the Council for British Research in the Levant
- Conservation and Management of Archaeological Sites
- Environmental Archaeology
- Journal of Field Archaeology
- Levant

- En savoir plus

En savoir plus…

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 22:24
Fouilles : l’ancienne église de Joué revoit le jour
Les fouilles archéologiques ont débuté cette semaine place François-Mitterrand, juste en face de la mairie de Joué-lès-Tours. Les premiers squelettes apparaissent à la surface, la sépulture se dévoile.
Les fouilles archéologiques ont débuté cette semaine place François-Mitterrand, juste en face de la mairie de Joué-lès-Tours. Les premiers squelettes apparaissent à la surface, la sépulture se dévoile.
Abandonnée en 1868, l’église médiévale et son cimetière font l’objet de fouilles archéologiques. Les fondations vont peu à peu ressortir de terre.

O n se croirait dans « Indiana Jones », lance un Jocondien, accoudé aux barrières qui encadrent le chantier. Hier après-midi, à ses côtés, de nombreux curieux observent la scène qui se déroule place François-Mitterrand, juste en face de la mairie. Depuis lundi, huit archéologues dépoussièrent, époussettent, découvrent les premiers squelettes qui sortent de terre. Pour l’instant, l’équipe travaille au décapage, phase qui constate à dégager sur de grandes surfaces les structures archéologiques.

Huit semaines
de fouilles archéologiques

Une fouille prévue de longue date. « Nous savions qu’une église médiévale se trouvait ici, ainsi que le cimetière paroissial qui l’entourait, rappelle Pierre Papin, responsable de l’opération pour le service archéologique du conseil général. Les dates de fouilles ont été calées pour ne pas gêner le bon déroulement du chantier du tramway. Une fois les huit semaines de fouilles terminées, la plateforme sera installée. »
Les fondations qui se dégagent du chantier sont les restes de cette église du XIe ou XIIe siècle, abandonnée en 1868. La sépulture se découvre également peu à peu. « L’emplacement de cette église était tombé dans l’oubli, il a été redécouvert dans le cadre des travaux du tramway. Des sources écrites nous permettent de situer approximativement la date d’origine de cette église. La fouille va permettre de préciser ces sources. »
Les fouilles sont réalisées conjointement entre le service de l’archéologique du conseil général (Sadil) et l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives. Dix archéologues – dont deux spécialisés en anthropologie pour la fouille des squelettes – un topographe, un gestionnaire du mobilier archéologique et des techniciens sont à l’œuvre pour le ramassage des os et le prélèvement des squelettes, avant que ne démarre l’étude anthropologique des ossements. L’objectif sera alors de déterminer l’âge et le sexe des personnes enterrées ici, et éventuellement trouver les pathologies décelées.

Naëlle Le Moal  Maville.com  
 
http://www.tours.maville.com/actu/actudet_-Fouilles-l-ancienne-eglise-de-Joue-revoit-le-jour_fil-2013647_actu.Htm
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