Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

  • Hariulfus

Rechercher

26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 08:57

 

viewer-dest.png

Destruction.

Archaeological, philological and historical perspectives

Perspectives archéologiques, philologiques et historiques.

The Centre for the Study of Ancient Worlds at the UCL organizes an international round table
on 24-25-26 November 2011 at Louvain-la-Neuve, Belgium.

Le Centre d’étude des mondes antiques à l’UCL organise une table ronde international le 24-
25-26 Novembre 2011 à Louvain-la-Neuve, Belgique.

This international round table proposes to explore the various aspects of the destruction
phenomenon. It follows three earlier attempts to discuss the same issue, at York (published
as ‘An Archaeology of Destruction, ed. L. Racoczy, Cambridge, 2008), Paris (lecture cycle at
the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales in 2006-2007) and Brussels (D. Engels, D.
Martens and A. Wilkin (eds.), ‘La destruction à travers l'histoire. Pratiques et discours’, Peter
Lang, 2011, forthcoming). Destruction refers to some form of damage inflicted to an object,
a system or a being. It can be conceived as the measurable degree of damage which usually
exceeds the stage during which repair is still possible. It can also be conceived as the result
of considerable and final damage. To understand destruction is only easy at first sight.
Archaeologists often encounter destruction deposits caused by human or natural causes.
Identifying the reasons, process and impact of such destructions proves sometimes to be
much harder. But not all destructions should necessarily be considered as negative events:
the deliberate destruction of Neolithic residences in the Balkan, Anatolia and the Levant, as
illustrated by studies by Stevanovic, Tringham and Verhoeven, or the intentional
fragmentation of objects as integral part of a symbolic chain as proposed by J. Chapman,
form two new ways of looking at this phenomenon. Moreover, destruction as a time related
concept has hardly been explored (L. Olivier).The ways to approach the phenomenon are
hence extremely diverse and our meeting will benefit from the exchange of views between
archaeologists, historians, art historians, anthropologists and philologists.

La table ronde internationale se propose d’explorer les facettes variées du phénomène de la
destruction. Elle fait suite à trois autres tentatives de réflexion sur cette même
problématique. Celles-ci furent tenues à York (conférence publiée sous le titre ‘An
Archaeology of Destruction, éd. L. Racoczy, Cambridge, 2008), à Paris (cycle de conférences à
l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales en 2006-2007, non publié) et à Bruxelles (D.
Engels, D. Martens et A. Wilkin (éds.), ‘La destruction à travers l'histoire. Pratiques et

discours’, Peter Lang, 2011, en cours d’impression). La destruction fait référence aux dégâts
infligés à un objet, à un système, ou à un être. Elle peut être conçue comme le degré
mesurable d’endommagement (dépassant généralement un état où une réparation est
envisageable) mais également comme l’état résultant de dégâts considérables et définitifs.
Comprendre ce qu’est une destruction n’est facile que superficiellement : il est notamment
relativement aisé, en fouille, de repérer une destruction sous la forme des dégâts causés par
l’action humaine et/ou naturelle. Identifier les raisons, le processus et l’impact de ces
destructions se montre parfois beaucoup plus difficile. Cependant, toutes les destructions ne
doivent pas nécessairement être considérées de manière négative. Nous pouvons ainsi
mentionner la destruction délibérée des résidences néolithiques dans les Balkans, en
Anatolie et au Levant (études de M. Stevanovic, R. Tringham et M. Verhoeven), la
fragmentation intentionnelle d’objets au sein d’une chaîne symbolique (travaux de J.
Chapman) et l’idée de destruction comme concept temporel (L. Olivier). Les axes de
recherches sont multiples et notre réflexion bénéficiera de cet échange d’idées entre
archéologues, historiens, iconologues, anthropologues et philologues pour envisager les
multiples aspects du phénomène.

Scholars who already have expressed a wish to attend include: L. Olivier, J. Chapman, R.
Tringham, R. Pierobon Benoit, G. Traina, A. Busine, M. Cavalieri, J. Driessen, T.
Cunningham, S. Jusseret, L. Girella, D. Puglisi, D. Haggis, C. Knappett, F. Gaignerot-
Driessen, L. Meulemans, S. Piermarini, L. Brossard, M.V. Garcia Quintela et L. Thely.

Participants will have 20 minutes to present their paper, followed by a discussion of 10
minutes. The languages of the round table will be English and French. The texts of the papers
will be published.

Les participants disposeront de 20 minutes pour présenter leur communication, chaque exposé
étant suivi d’une discussion de 10 minutes. Les langues de travail de la table ronde sont le
français et l’anglais. Les textes des communications seront publiés.

Information and registration with preliminary title and short abstract before April 30th
2011 at jan.driessen@uclouvain.be. Proposals will be examined by a scientific committee
and you will be informed by May 20th whether your paper is accepted.

Les informations et inscriptions avec titre provisoire et résumé doivent parvenir à l’adresse
jan.driessen@uclouvain.be avant le 30 avril 2011. Les propositions seront examinées par
un comité scientifique et vous serez informés des résultats de l’évaluation

Partager cet article
Repost0

commentaires